Quand ça va vite...
Il est question de vitesse dans Death Proof.
Ca tombe bien.
La vitesse à laquelle on s’aperçoit qu’il ne nous reste plus que quelques minutes à vivre.
Ou à peine une seconde.
La vitesse à laquelle il faut lancer une Dodge Challenger RT pour rattraper un pervers.
La vitesse à laquelle roulent les hanches d’une fraîche actrice holywoodienne.
La vitesse à laquelle les souvenirs du boulevard de la mort s’estompe.
La vitesse à laquelle Vanessa Ferlito enfonce l’impuissance de Kurt Russel tout au fond, dans les tréfonds de la ville-chaos. La ville-tumeur de Fresan. La ville des jeunes poètes asphyxiant leur propre mère, en faisant une clocharde, bonne et folle à la fois, Mexico de Bolano.
La ville cadavre.
Quel meilleur hommage à l’armada mexicaine qui sévit en ce moment, et pour notre plus grand plaisir, exposée dans les allées froides d’un salon du livre bien trop propre, un poil trop en place, un poil trop rangé ?
Un poil que je me résous à franchir. A cisailler en guise d'inauguration.
Enfin pas besoin de bouder mon plaisir.
La vitesse, la mort, les filles.
Les séries B puisent inconsciemment dans la littérature.
Un dernier conseil :
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